Introduction |
La seigneurie |
Autres seigneurs |
Liauzu |
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Seigneurie |
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Introduction |
| Paroisse de l'archiprêtré Saint-André de
Cahors, à collation épiscopale, de la congrégation foraine de Lentilhac, aujourd'hui du canton et du doyenné ecclésiastique de Lauzès, appelée communément Ourniac dans les documents. |
| En 1327, était recteur Arnaud de la
Nogarède. Les de Barasc, Guillaume damoiseau et Raymond avec ses complices, furent
accusés par le procureur du roi d'avoir envahi, en armes, le village d'Ornhac, forcé la
clôture de l'église, pris, frappé et traîné à une portée d'arbalète, le recteur,
qui était cependant sous la sauvegarde du roi. Le sénéchal les condamna à une amende
de 800 livres. Sur appel, le parlement la réduisit à 200, mais reconnut leur
culpabilité. |
| 1450. Bernard del Four, recteur de Saint
Médard (1459). |
| 1539. Bérenguier Escudier, maintenu en
possession par le Parlement de Toulouse contre son concurrent Dominique de Gabrumagnes. |
| 1541. Sur résignation de Guillaume Moisset,
cure conférée à Jean Bonald, du diocèse de Rodez. Jean fut remplacé par Antoine
Bonald qui meurt en 1546 (à moins qu'il n'y ait erreur sur les prénoms) et qui est
remplacé par Pierre Pairat, du diocèse de Vabre. Il résigne en 1549 et a pour
successeur Jean Caussade docteur ès décrets. |
| 1640. Me Dufour (certificat pour un baptème). |
| 1702. Antoine Lacroix, transféré de Sénac,
par permutation avec Me François Vieillard. |
| 1744. Joseph Molinier. |
| 1781. Démission de Louis Caminel. |
| 1781. Il est remplacé par Georges Issaly,
recteur de Fages, qui prêta le serment constitutionnel. |
| Lieu dit : Saint-Simon en la section de Debat. |
| L'église d'Ornhac a été remaniée
profondément en 1883. Le choeur roman est ancien, bien conservé. Titulaire de l'église
: Notre-Dame de l'Assomption. |
| Population vers 1900 : 350 habitants (au
XVIIIè siècle : 200 communiants). |
| Cf. un Ornhac en Limousin - d'où est
sorti le premier abbé de Souillac. |
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La seigneurie |
| La grande partie aux de Barasc et aux du
Bouyssou (de Cardaillac). |
| 1259. Bertrand de la Popie, hommageant au
comte de Poitiers, dénombre ce qu'il a dans la villa de Saint-Sernin et dans le fief de
la villa d'Ornhac. |
| 1313. Reconnaissance à noble Bertrand de la
Popie de la part de noble Guillaume Geniès qui déclare tenir de lui à fief franc et
libre la moitié par indivis de ce qu'il a dans Orniac et dans les appartenances de la
combe de Font-Branlande. |
| 1315. Vente de terres relevant de noble
Raymond de Barasc. On a vu ses actes contre le recteur d'Orniac. |
| 1333. Différends entre Raymond de Barasc,
seigneur de Sabadel et d'Ornhac, et noble Déodat, vicomte de Calvignac, sur ce que des
gens du vicomte avaient enlevé des animaux appartenant à des habitants de Blars, trouvés à la fontaine de Branlande, qui est de sa juridiction.
Le juge-mage de Cahors acquitte le vicomte. Appel de Raymond de Barasc, occasion d'un long
procès qui, d'après l'inventaire, avait nécessité deux rouleaux de parchemins de 12 et
15 peaux. |
| 1337. Testament de noble Imbert d'Ornhac. Il
institue héritier universel l'enfant qui naîtra de lui, s'il y en a un, ou à son
défaut, le dernier-né de sa nièce Almodie, fille de Raymond d'Aynac et femme de noble
Gisbert de Lavernhe, à charge de porter le nom et les armes du testateur. |
| Les du Bouyssou héritent de Raymond de Barasc
(voir Sabadel). |
| 1339. Compromis entre Déodat de Boisson,
seigneur d'Ornhac, et divers habitants du lieu, pour conclure un arbitrage. |
| 1344. Noble D. du B. fonde dans l'église
d'Ornhac une torche de cire ou un cierge de 2 livres pour brûler le jeudi-saint devant
l'autel où reposera le saint-Sacrement, fonds assignés sur le péage du lieu ou sur ses
héritiers. |
| 1362. Noble Dorde du Bouyssou, chevalier,
seigneur dudit lieu et de Sabadel, hommage entre les mains de noble Guillaume de
Thémines, seigneur de Gourdon, pour ses biens de Sabadel, Orniac, Lauzès, qu'il déclare tenir de lui. Notaire : Raymond de Coursac. |
| 1377. Avril. Noble Aymeric du Bouyssou
confirme la fondation d'un obit fait par son père Dorde dans l'église de l'abbaye de
Marcilhac (100 sols caor. de rente annuelle sur le péage d'Ornhac). |
| Les de Pélegri du Vigan durent hériter des
du Bouyssou ; c'est d'eux qu'Orniac passa, par échange, en mai 1450, à Flotard
d'Hébrard de St-Sulpice, la date ne doit pas être juste, parce que dans l'inventaire f.
53, à la date 1445 on lit ceci : «Les gens d'Orniac doivent l'hommage aux seigneurs de
St-Sulpice, comme étant aux droits de l'abbé et chapitre de Marcilhac, par eux acquis du
vicomte Déodat et de Jean de Gourdon, chevalier.» Droit d'hommage donné par Marcilhac
à M. de S. Sulpice pour la plus-value des terres reçues de lui dans un échange, et dans
une transaction de 1753 on rappelle que le 30 mars 1445, noble Flotard d'Hébrard a
baillé en fief et directe perpétuelle à Gibert de Lugan et autres le lieu vulgairement
appelé d'Orniac, avec ses appartenances, sous le cens annuel et perpétuel de 15 livres
tournois, 40 sétiers froment, 20 sétiers avoine, mesure de Figeac, 12 livres de cire, 24
poules. Cens confirmé en 1753. |
| 1460. Transaction entre Raymond d'Hébrard et
les habitants qui n'avaient pas payé l'acapte due à la mort de son père ; il se disait
lésé de la moitié du plus juste prix de la valeur du bail à fief. |
| Il est réglé que le lieu d'Orniac, avec ses
appartenances, appartiendra en propriété aux habitants ; ils paieront par an 40 sétiers
froment, 40 avoine, 20 écus d'or, 12 livres cire, 12 paires poules. Ils pourront avoir
plusieurs fours et paieront à Pâques 4 chevreaux. Chaque chef-feu donnera deux journaux.
Le seigneur pourra tenir 60 bêtes dans les herbages d'Orniac, avoir une garenne et un
colombier au delà des vignes, jardins et terres labourables. |
| Chaque chef-feu paiera 10 sols d'acapte et
autant d'arrière-acapte. S'il y a plus de 12 habitants, les «supernuméraires» paieront
par feu 1 paire de gélines, une livre de cire et 2 journées d'hommes, et deux
manoeuvres. Celui qui succédera à un autre devra se présenter au seigneur pour faire
reconnaissance de son héritage. |
| Les habitants pourront s'assembler tous les
ans, à la fête de l'Assomption (fête patronale) pour traiter des affaires de la
communauté et nommer 2 hommes de probité, comme jurats, pour un an. Ceux-ci devront
prêter serment au seigneur ou à son bailli. |
| Les habitants sont taillables aux cinq cas. |
| Raymond ratifie ensuite le bail à fief de son
père qui est reproduit dans l'acte de 1460. On y remarquait au [phrase incomplète] |
| Les étrangers qui viendront s'établir à
Ornhac paieront 1 livre cire et 2 gélines, sans diminution du cens. Si l'on trouve un
trésor, la moitié appartiendra au seigneur. Celui-ci se réserve un terrain pour bâtir
une maison. Il permet un ou plusieurs fours. Il se réserve le péage que paieront les
étrangers de passage. Les emphytéotes devront faire résidence. Cette transaction est
indiquée dans l'acte de 1753 comme étant de déc. 1470 (L'inventaire met 1460). |
| 1469. Hommage de Raymond d'Hébrard. |
| 1503. Dénombrement par le même : 10è «item
plus tient le lieu, chasteau et chastellenye d'Orniac, avecques toute juridiction, mère
et mixte impère et me peut valoir tous les ans : argent 30 livres 5 sols t., froment : 21
charges et demye, avoine 13 charges, cire : 45 livres, polailles et manoeuvres : 45
parelhs, chevreaux : 4. Audit lieu mes officiers ont fait vendre certaines petites vignes
pour certaines rentes arriérées. La cuilhe en est baillée aux bonnes gens, à la
moytié des fruits». |
| Il y a quelques variantes dans un état des
domaines et revenus de ce seigneur fait en 1482. Il est dit que les habitants paient 5
livres pour chacun des quatre cas ; pour acapte dans les 40 jours : 10 sols. |
| Note de cet état : «il y a à cette année
XXII habitants». Je pense que cela veut dire 22 chefs de famille. |
| 1630 Le Sieur d'Uzès en est seigneur,
relevant de Saint-Sulpice. Lui vaut 500 livres. Revenu du lieu : 440 charges de blé, 220
charges de vin. 40 feus. |
| 1642. Transaction entre le marquis Jacques de
Crussol et les habitants au sujet de la garenne et du pigeonnier et des 60 bêtes à
laine. Il renonce à ces droits et ils paieront 8 sétiers froment, 8 avoine (8 quartons
par sétiers). |
| 1692. Hommage au roi de noble Emmanuel de
Crussol. |
| 1753 : 3 avril. Philippe-Emmanuel de Crussol
St Sulpice voulait faire exécuter les transactions de 1470, 1641 et 1648 ; les habitants
voulaient s'en tenir au bail à fief de 1445. Une transaction eut lieu. Le seigneur
accepta que le cens à payer serait celui de ce bail à fief, sauf pour les années 1752
et 1753 où l'on paierait comme les années précédentes.. Les dites transactions
seraient regardées comme non avenues et les habitants renonçaient à rien demander des
arrérages pour ce qu'ils auraient pu donner en trop. Le seigneur était représenté par
Pierre-Et. de Boissy, conseiller au Parlement de Toulouse, les habitants par Balthazar
Molinier, bourgeois d'Ornhac et par noble Louis Cassagnes de Lafabries seigneur de
Peyronenc (Saint-Martin) habitant de Cahors. |
| 1757. Reconnaissance générale du lieu
d'Ornhac (Inventaire). |
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Autres seigneurs |
| 1344. Vente de pré relevant de noble Géraud
(de) Géniès. |
| 1346. Vente de terre au tènement de Conques
[?] relevant de Sanche de Corn et de Hugues de Coursac. |
| 1324. Vente de terre relevant de noble Pierre
de Bonafous (seigneur de Lentilhac). |
| 1333. Terre relevant de Raymond de
Saint-Géry. |
| 1677. Noble François de Gironde, sieur
d'Ornhac, frère de Jean de G. sieur de Montamel (notaire de Peyrille). |
| Fin XVIIIè siècle. Les Cassagne de
Peyronenc, seigneurs d'Ornhac. Château brûlé à la Révolution (Note de M. Delmas,
Cambacérès, à vérifier). |
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Liauzu |
| Paroisse disparue dans la vallée du Célé,
qui fut annexe de Sauliac, et qui, comme Sauliac, relevait de l'abbaye de Marcilhac. |
| Lacoste semble croire que c'est de Liauzu
qu'il est question dans le testament de l'archidiacre Ingelbert - mais Roca de Lozu, c'est
La Roque de Loze. |
| Le pouillé Dumas (1679) dit en parlant de
Sainte-Croix de Liauzu : «Notez qu'il y a eu controverse entre le recteur de Sauliac et
les habitants de Liauzu, à cause du service de cette église, le recteur prétendait que
Sainte-Croix n'était pas annexe et donc que le service paroissial ne lui était pas dû ;
il a perdu sa cause devant l'évêque et il est tenu de faire le service de cette
paroisse». |
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Seigneurie |
| A l'abbaye de Marcilhac. |
| Fut aliéné, à la fin de XVIè siècle (pour
payer le décime) à la famille de Méja (messire Guyon de Méja, seigneur de Liauzu en
1616). |
| Cependant M. Champeval dit que Liauzu aurait
été affermé en 1719 par le chapitre de Marcilhac à M. Salgues, notaire de Sauliac. Il
est vrai que pour la date de 1784, il dit que Liauzu appartient en directe justice à
Louis Méja. |
| Aux Archives du Lot, il y a l'analyse d'un
échange entre l'abbé de Marcilhac et Guillaume de Barbuzon, camérier du monastère, qui
donne entre autres choses le lieu et repaire de Liauzu sur le Célé et reçoit des rentes
assisses sur le moulin del Sau dans la paroisse de Saint-Sulpice. 1347. |
| 1738. Hommage au roi de la part du sieur de
Rodarel de Conduché. Il mentionne des rentes sur le moulin de Liauzu. |
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