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Introduction
Neule
Seigneurie de Larnagol
Seuzac

Introduction

En réalité, Arnagol, ainsi qu'on le voit par la forme latine de Arnagolio et par la vieille forme romane Darnagol. Cette terminaison peut être mise en parallèle avec d'autres analogues : Montagnagol, près St Cirq la Popie, Salhagol, près Vidaillac qui correspondent à Montagnac (Tour de Faure), Saillac Arnagol correspond donc à Arniac, Arnaco, Arnagol

Larnagol, au point de vue ecclésiastique, ne fut d'abord qu'une annexe de Neule, dont on peut voir encore le cimetière sur la route de Cajarc, et qui fut un des premiers prieurés de l'abbaye de Marcilhac. Puis, Neule ayant été détruit, c'est l'église de Larnagol qui est devenue la principale et chef lieu de prieuré autant que de paroisse, mais en gardant encore, dans les bulles de provision et dans les pouillés le nom de Neule.

Le prieur de Neule est parmi ceux qui protestent contre la cession de Roc Amadour à l'abbaye de Tulle. L'acte ne donne pas son nom.

En 1233, P. Dalbeies est cité comme prieur de Neule en l'acte de donation de Flaujac à l'abbaye de Leyme ; en 1317, Jean Asfred, chanoine de Saint-Junien et du Derat (diocèse de Limoges) est recteur del Arnagol. En 1514, Gme de Villars échange l'église Saint-Pierre de Neule (de Nebla) contre celle du bourg de Visa, dépendance de Marcilhac, avec Gilet de Baussat. Celui-ci a pour successeur Jean Constans qui résigne en 1526 et que remplace   chapelain de Requiem en l'église de Marcilhac et quand Gme de B. résigne l'église Saint-Pierre de Neule d'Arnagol, elle est conférée à Arnaud Malard, moine de Marcilhac, lequel résigne à son tour, puis de nouveau à Gme de Boussac [?] qui la reprend (1539). En 1563, Jean de Gourdon, de Cénevières, est recteur de Larnagol ; il assiste, au château de ses parents, à un contrat de mariage. Champeval compte pour 1530, Rd Puicelsi, prieur.

En 1607, frère Rd Germain, religieux de Marcilhac, prieur de Neule, fait profession. En 1659, frère Pre Delteil, prieur de Neule, afferme les fruits de son bénéfice - En 1671, l'abbé de Marcilhac présente à la cure de Larnagol à la place de Jean Martin, décédé, le clerc Ant.-Edouard Gayral. En 1745, recteur : Etienne Lavastrou.

1746-1786 : Bertrand Lapeyre, autre religieux de Marcilhac, prieur de Neule. Il dit que l'office de portier a 24 cartes de froment sur ce prieuré - 1755, recteur : Jean Roldès - 1773 Pierre Daudet, du diocèse de Saint-Paul 3 charges - 1785, Jean-Albert Causse, qui prêta le serment constitutionnel.

Vicaires : 1653 : Pierre Bessac (de Lauresse) ; 1736 : J.B. Lagane (de Bagnac) ; 1748, Jean Rouget ; 1763, Laveyssière ; 1777, Ant. Gimel, docteur en théologie, 177..., Brunet, ancien lazariste ; 1791, Caulet, qui prête le serment ; Villien, qui rétracta ses serments et fut condamné à la déportation - En ........ Jacques-Martial Bessières, de Figeac. En ........ Géraud Espagnac - En 1793, Brunies, vicaire de Seuzac, binait à Larnagol. Larnagol et Neule dépendaient donc de Marcilhac, unis à l'office de portier. Or, en 1640, l'ordre de Malte revendiquait le droit de présentation à l'église de Larnagol, droit disait-on, antérieur à 1520. Nous ne savons pas sur quoi il basait ses prétentions.

Le titulaire de Neule était Saint Pierre ; celui de Larnagol Saint Eutrope, qui est resté patron secondaire. Reliques authentifiées en 1707 par Mgr de la Luzerne.

Neule

Village situé sur la route de Larnagol à Cajarc : il ne reste plus rien de l'église ; il y a encore des restes du cimetière.

On trouve en 1356 un Guillaume de Neule, qui fut curé d'Ornhac et trésorier de l'évêque de Cahors.

Hugues de Neule était en 1313 notaire de Cajarc. En 1300, Hugues de Neule et Bernard Radulphi, du castrum de Larnagol faisaient reconnaissance à Hugues Eche, chevalier, et aux consuls de Cajarc.

Seigneurie de Larnagol

En 1215, Bertrand de Cardaillac se reconnaît vassal de Simon de Montfort pour Larnagol.

Famille de Barasc - XIIIè et XIVè siècles - plainte de Dorde de B. contre les gens du roi d'Angleterre (voir un peu plus bas).

Famille de Larnagol - Bertrand de L. et sa femme Cécile ou Sibylle donnent en 1234 à Lacapelle-Livron des biens sur le chemin de Caylis à Parizot. Il possédait des terres qui furent l'objet d'un arbitrage entre Déodat de Barasc et les consuls de Cajarc.

Galhard de Darnagol donnait en juillet 1255 à Bertrand de Cardaillac tous ses biens. On trouve dans la corresp. d'Al. de Poitiers que Galhard de D., chevalier, avait vendu le lieu de Durestal (Marcilhac) qu'il tenait en foi et hommage de Déodat de Barasc à Bertrand de Cardaillac qui refusa l'hommage et dont le fils Bertrand hérita de Durestal. Lettre du comte pour faire une enquête au sujet de la juridiction - Déodat de B. se plaignait encore que les gens du roi d'Angleterre s'efforçaient de prendre pied dans les appartenances du castrum de Darnagol, au préjudice du comte et du chevalier. Le premier demande une enquête pour savoir si ce castrum, avec ses appartenances, est de son fief ; si oui, il ne faut pas tolérer les empiétements mais défendre le castrum par tous les moyens de droit.

On trouve en 1270 Gaucelme de Larnagol, chevalier, témoin dans un acte passé à Caylus. En 1297, un Castelnau de Larnagol (donzel) - Un Guillaume de Darnagol, témoin dans un acte de 1233.

Famille de Calvignac - Les seigneurs de Calvignac deviennent seigneurs de Larnagol au XIVè siècle. En 1329, Déodat de C. hommage à l'évêque pour Neule.

Famille de Caussade de Puycornet - succède aux vicomtes de Calvignac par mariage de Rd de Caussade avec la soeur de Gme de Calvignac (1350). En 1391, Rd de Caussade hommage à l'Ev. de Cahors pour Neule. Les de Caussade le gardent jusqu'au XVIè siècle. En 1579, le seigneur de Puycornet, de Saint-Maigrin, vendait Larnagol à réméré à Dadine d'Hauteserre.

Famille de Cessac - En 1630, le seigneur de Cessac était seigneur de Larnagol. La rente était additionnée à celle de Calvignac et de la seigneurie de Saint-Chels. Dîme inféodée : 400 livres.

Famille de Laporte - Le 10 mars 1667, messire Pierre de Laporte faisait le dénombrement de la seigneurie de Larnagol acquise avec toute justice haute moyenne et basse et comprenant les paroisses de Saint-Chels et de Seuzac. « Il y a deux chastaux fort vieux et ruinés situés dans le lieu de Larnagol avec écurie et patus, four banal et port, droit de péage sur le Lot - rente annuelle et foncière - terres et prés en la combe de Laval, etc ». En 1732, hommage au roi de Marie Françoise Le Blanc, dame de Larnagol, St Gel (sic) et Ceuzac.

En 1756, Alexandre-Et. de Laporte, conseiller honor. en la cour des Aides de Montauban se plaignait qu'on dévastât les montagnes de Larnagol pour faire du fumier avec le buis qui en est le principal produit.

Famille Latour- En 1785, Sicard de Latour, donzel de Larnagol.

Seuzac

En latin, de Seuzaco et de Segonzaco, comba de Segozaio.

L'église fut une des nombreuses annexes de l'archiprêtré de Cajarc. En 1547, l'archiprêtre Jean de Balaguier consentait à la désunion et Seuzac était conféré à l'abbé de Marcilhac Jean d'Hébrard. Puis de nouveau et définitivement l'union fut reprise - Cette église est mentionnée en 1286 dans le testament de Dorde Barasc.

L'église actuelle est moderne, sauf le clocher.

Dans l'enclos qui est devant le presbytère, on aurait trouvé les fondements de constructions fort anciennes, des colonnes de grès, de vieilles tuiles. Y aurait-il eu là un temple ? Dans les champs d'alentour se rencontrent souvent des ossements humains.

La seigneurie de Seuzac semble avoir été aux mêmes que celle de Larnagol.

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