Edmond Albe (1861-1926) - D'après un portrait photographique aux A.D. du Lot.
Edmond Albe
(1861-1926)
Les monographies
d'Edmond Albe

Quercy Historique

La Bastide Fortanière ou Murat

Goudou
Seigneurie de La Bastide et de Goudou
Papiers de Larra (1310)
Familles de Goudou, Fenelon, Soyris, etc
Seigneurs divers
Communauté
Cette bastide, qui fut appelée parfois la bastide de Gourdon, du nom de ses premiers possesseurs, et Fortanière du nom de son fondateur Fortanier de Gourdon, a pris au XIXè siècle le nom du plus illustre de ses enfants, le roi Murat.

Elle fut constituée sur la paroisse Saint-Etienne de Soyris, qui finit par devenir simple annexe et qui a disparu complètement (il est difficile de savoir au juste aujourd'hui si la tour de Soyris est le clocher de l'ancienne église ou une tour de l'ancien château également ruiné). A la même juridiction, nous disons aujourd'hui commune, appartient la paroisse Saint-Jean de Goudou.

1°) Sainte-Catherine de la Bastide Fortanière, tel est le titre de la nouvelle église fondée sur la paroisse primitive de Soyris, et tout d'abord simple annexe.

Le premier curé (en 1304 ? Pierre Fabri, recteur de Soyris) que nous connaissions de l'église de Soyris et de la Bastide, Pierre Moret, fut compromis dans l'affaire d'Hugues Géraud, le malheureux évêque de Cahors. Privé de son bénéfice "exigentibus culpis", il dut céder la place à Guillaume de Caraique [?], originaire de Caylus, pour qui la demanda Pierre Duèze, frère du Pape. Mais il n'avait pas l'âge pour être dans les ordres et il dut, en 1326, obtenir une dispense pour avoir tout de même pris possession de ces églises.

En 1377, Raymond Marquès était recteur de la paroisse de Soyris, alias la Bastide. Il était en même temps prébendé de la cathédrale et devait se démettre quand il aurait reçu le canonicat. L'expectative de la paroisse était donnée à Pierre Olmasse, clerc du diocèse de Cahors.

Mais quand Marquès résigna, Olmasse devait être pourvu ailleurs, car c'est à Pierre Martin, de Grézels que fut conférée cette église de la bastide de Soyris alias de Fortanier.

En 1457, était recteur Arnaud de ou du Bousquet, témoin dans un acte de Jeanne de Raciols, dame de Vaillac.

Les mêmes papiers nous donnent, pour 1474, le nom de noble Raymond du Bosc , qui reçoit une maison de ladite dame ; en 1484 il est procureur de son mari noble Jean de Ricart. La maison baillée en 1474, se trouvait située dans le fort de Labastide, elle était appelée maison de Malique. Cens à payer : 10 sols (en 1471, il obtenait dispense de se faire ordonner prêtre pendant 5 ans pourvu que le service n'en souffrit pas).

En 1485, le recteur de Labastide était en procès avec le chapitre de Cahors, décimateur de Labastide de Gourdon, pour savoir à quel dixmaire appartenait le bois de Leyme.

En 1532, l'église Saint-Etienne de Soyris et son annexe Sainte-Catherine de Labastide de Fortanier, étaient résignées par Louis de Coustin qui devenait abbé de Souillac. Conférées d'abord à Antoine de Ragault, son parent, puis à Gme Gaillac qui tous deux résignaient successivement, elles furent données à Pierre de Coustin qui dut recevoir dispense de naissance irrégulière.

Pierre résignait à son tour en 1541 et avait pour successeur un certain Gaillard Peinch [?].

Mais en 1552, le curé était Jean de Cluzel, de la Treyne, fils d'Annet du Cluzel, seigneur de la Treyne (Pinsac) et de Jeanne de Coustin (testament de son oncle Jac de Cluzel, prieur de Rignac (Cuzance) et de Pressignac (Souillac).

Lui-même testait en 1567. En 1639, M. de Moncars, dont la nièce est commère du commr de Soulomès à un baptème d'un de Soyris.

En 1641, le recteur, Louis de Martin, recteur de Labastide Fortànière et de Soyris, chapelain de St Radegonde demandait le bénéfice de l'aumônerie de l'abbaye d'Aurillac et l'obtenait du pape Urbain VIII.

En 1657 ? Me Jean Vidal reprenait le procès d'autrefois au sujet de la dîme du bois de Leyme avec le chapitre de Cahors. En 1678, Me Jean Gisbert, recteur de Lale.

En 1731, Me François Rossignol était mis en possession de la prébende canoniale de Me Géraud Trouy [?] qui en acquérait une autre. On a publié dans le Bulletin de la Soc. Et. du Lot les lettres adressées par le curé ou prieur de Labastide à son vicaire M. Quatre.

En 1741, Me Géraud Albarel, originaire de Montfaucon, ancien vicaire de Saint-Sernin.

Janvier 1779, Me Guillaume Albareil, qui refusa de prêter le serment constitutionnel.

Vilars, ex-capucin, fut élu pour le remplacer.

Après le concordat, M Tibal, ancien vicaire de la cathédrale, fut curé de Labastide.

Vicaires : 1653 : Pre Péchautres -- 17.., M. Quatre

-- 1752 : Louis Caminel -- 1767 : Jn Baptiste Francoual, de Gourdon -- 1773 : Michel Hébray, de Gourdon.

1753 -- Jean Bastit, originaire de Labastide, desservait en même temps une chapellenie.

Le curé partageait la dîme avec le chapitre de Cahors.

L'église est récente, en style ogival - 1869-1875 - due en grande partie à la générosité des Murat (inscription à l'intérieur au dessus de la porte).

Saint-Etienne, patron de l'église de Soyris, est patron secondaire de la Bastide, et l'on célèbre la fête votive le dimanche après le 3 août.

Confrérie Saint-Pierre mentionnée dans le testament 1362 de Guillemette de Rodolart qui lègue pour acheter une statue du saint.

Chapelle N.D. de Soubirous - A l'entrée de la bastide au Nord, sur le chemin roumière de ce lieu à Roc Amadour mentionné dès 1345 au moins : rue par laquelle on va de la place commune à la chapelle de Soubirous.

Chapelle dite de Roumieu sur le chemin de Labastide à Goudou.

Chapellenie fondée par Gme de Redolart mentionnée dans le testament de sa fille Guillemette 1362.

Hôpital: signalé dès 1345 au moins : clos situé au dit lieu de Labastide, derrière l'hôpital dudit lieu. Il en est question dans un acte de 1312 "pré de l'hôpital de ladite bastide" - 1397 : vigne de l'hôpital de Lab. - Voir cahier de reconnaissances de rentes à cet hôpital dans mon carton Lab. Au temps du pouillé Dumas (1679) en était commandeur Me Pons, curé de Selles.

Léproserie : au sud, peut-être, sur l'emplacement appelé Les Tombes ; en tout cas sur le chemin de Labastide à Saint-Sauveur, d'après un cahier de - reconnaissances à l'hôpital.

bullet_b.gif (912 octets)Goudou

Eglise donnée vers 945 à l'Eglise de Cahors par l'archidiacre Benjamin. Elle fut plus tard (1262) cédée au chapitre par mgr Barthélémy de Roux et unie (1263) à l'archidiaconé de Montpezat.

En 1307, Arnaud Fabri, chapelain de l'église de Goudou était procureur du chapitre et convoquait les chanoines pour s'occuper du procès avec l'évêque Raymond Pauchel au sujet des aliénations imprudentes qu'il avait faites.

En novembre 1331, Géraud de Velhièzes, recteur de Goudou, recevait l'église de Caniac. Il était remplacé par Arnaud de Cogulo, que l'on trouve comme témoin dans un acte de Raymonde de Félenor -- En 1342 environ, Aymeric de Goudou possédait en commende cette paroisse, mais il renonçait au for ecclésiastique pour se marier et Pierre de Goudou le remplaçait, sur présentation de l'archidiacre de Montpezat. On le trouve en 1343, témoin dans un acte de Saint-Sulpice. Le chapitre de Cahors en 1348 disputait les dîmes de Campagnac au commandeur du Bastit et au curé de Séniergues qui disaient qu'elles appartenaient à la paroisse Saint-Vezian.

En 1365, Raymond Folquini (Foulquier ?, ailleurs : de Falguières), recteur de Goudou, assiste comme témoin à un acte de la famille Félenon.

En 1404, le recteur Etienne Fermalhier, originaire de Gourdon, est fait chantre du Vigan ; il en était déjà chanoine.

En 1455, le recteur Gme Dellar (de Laur) arrente les fruits du gleyage. Il est représenté par autre Gme Dellar, chanoine de Cahors.

En 1468, Bertrand du Bousquet, recteur, fait une vente à un Montfauconnais de biens situés à Cahors. Il est encore là en 1474, procès avec le chapitre de Cahors au sujet des dîmes. Il était dit que le vicaire perpétuel de l'église paroissiale de St-Jean de Goudou avait accoutumé prendre et percevoir sur les fruits décimales quinze sétiers de froment, 15 de mixture et 1 de légumes, mesure de Cahors ; il est maintenu par le Parlement de Toulouse dans cette possession, sans compter le droit de verroil ou manual (casuel) de ladite église. "Le chapitre est maintenu en possession et saisine de lever prendre et percevoir tous et chacuns les ditz fruitz décimalz", exceptés les sétiers revenant au curé Bertrand encore curé en 1478.

Il y eut vers ce temps union de la paroisse de Goudou à la commanderie de Soulomès en faveur de Mathurin de Cubili ; en 1489, cette union fut disoute et l'église Saint-Jean de Goudou fut donnée à Jacques de Cubili, neveu de Mathurin.

Jacques obtenait de plus, en 1497, l'église de Cazillac près Martel, résignée également par Mathurin.

1519 - Jean Amyort (de Cahors), résignant, a pour remplaçant Claude Amyort, son neveu.

1537 - Jean-Claude Amyort ayant résigné, l'église de Goudou est donnée à Guillaume de Leygue, vicaire général de Mgr de Caretto, évêque titulaire de Charres en Syrie.

1679 - Mre Jean Morel, curé de Goudou, vend à me Antoine de Laborie, prieur de l'église du Puy à Figeac, "le tiers des fruits de sa pension à lui due annuellement sur le bénéfice de Goudou par messieurs du Chapitre, fruits qu'il sera tenu d'aller prendre sur le lieu". Le vendeur lui fournira un grenier.

1732 - La cure vacante par la mort de Me Lacombe était donnée le 16 février à Me Hugues Amadieu, clerc (d'une famille de notaires de Caniac).

1749 - Me Jacques Baudus, ancien vicaire des Junies, originaire de Cahors.

1783 - Me Combettes (?) sur résignation de M. Baudus

Révolution - Me Ant. Joseph Lavergne - On le trouve, en 1797 au synode de M. Danglars.

Léproserie de Goudou : mentionnée dans un acte de 1310 fait par la femme de Bertrand de Gourdon, chemin par où l'on va de la "leprosia" de Goudou à la fontaine de Bomag.

Chapellenie de Goudou. Fondée pour six chapelains dans une chapelle qui doit se bâtir dans l'église de Goudou par dame Marie d'Arpajon, veuve de Jean d'Hébrard père d'Antoine en 1517 - 1518.

En 1669, on dut réduire le nombre des messes, la charge dépassant les revenus.

La chapellenie valait, vers 1770, 40 livres ; le patron en était toujours le seigneur de Saint-Sulpice.

bullet_b.gif (912 octets)Seigneurie de La Bastide et de Goudou

La haute seigneurie ayant appartenu aux mêmes, nous mettons ensemble ce qui concerne les deux, sauf à donner à part les documents relatifs à certaines familles.

Aux Gourdon de Gourdon.

Elle dut être fondée dans les premières années du 13è siècle par Fortanier 1er. Les coutumes furent données en 1238 par son fils Bertrand de Gourdon, confirmées en 1266 par Fortanier II, fils de Bertrand. L'inventaire général des archives de Saint-Sulpice qui les mentionne n'en donne pas le texte : elles devaient ressembler sans doute à celles de Gourdon, de même que ce qui concernait les juifs.

Elles furent confirmées plusieurs fois, d'après ce même inventaire : en 1466 par Flotard d'Hébrard ; en 1508 par l'abbé de Marcilhac, Flotard, en qualité de tuteur d'Antoine d'Hébrard, son neveu ; en 1579 par Jean d'Hébrard ; en 1606 par Emmanuel de Crussol.

La Saume de l'Isle (fonds d'Armagnac aux Archives du Tarn et Garonne) donne un certain nombre de documents relatifs à La bastide de Gourdon ou Fortanière. Les autres docs sont pris soit dans les archives de Saint-Sulpice, soit dans celles du château de Larra.

Fol. 1154r - 1257 - mentionnée dans un accord au sujet de Caniac

Fol. 1088 - 1258 - dans une donation de Fortanier II à son fils Pons.

Fol. 1166 - 1278 - dans un accord entre Fortanier II et Hugues de la Roque. Acte passé à la Bastide.

Fol. 1176 - 1285 - Le garde du sceau royal à Villefranche fait savoir que Fortanier III, fils de Pons, a vendu à Bertrand Vassal et à Guillaume de la Roque les paturages, herbages et eaux qu'il a dans Goudou ; quelques rentes à Combescure.

Fol. 1161v - 1285 - Fortanier de Gourdon fait citoyen de Labastide "four vos estaguas de la nostra bastida" Bertrand et G. de Roques, moyennant une somme dont il leur donne quittance. Le chevalier G. d'Engolême appose son sceau.

Fol. 1102 - 1289 - Jacques de Jean, de Cahors, acquiert à réméré quelques droits sur La Bastide.

Fol. 1113 - 1290 19 mai - Fortanier III, chevalier, ses frères Pons et Galhard, avec l'approbation de deux autres frères : Bertrand, chevalier du Temple et Guillaume, moine d'Aurillac, échangent la ville dite Bastide de Fortanier de Gourdon et ses appartenances, le castrum et repaire de Goudou sur le fleuve (du célé) les castra et repaires de Goudou et de Soyris et leurs appartenances avec vénérable et discrète personne Guillaume Ballene, varlet de la maison du roi de France, contre les villas ou repaires de Lunegarde, Baussac, Relhac et une somme de 2460 livres, laquelle ils reconnaissent avoir reçue dudit Ballene. Témoins : Gme de Jean, homme de loi, Galhard de Soyris, notaire, Vidal Hugon, Jacques de Jean, bourgeois de Cahors. Acte rédigé par Jean de Vialoles et son coadj. Jean Parra.

Fol. 1151 - 1298 - Fortanier III s'est plaint au roi que le bayle de la bastide anglaise de Montfaucon (v. ce nom) dans les assises qu'il y a tenues récemment a fait comparaître des justiciables de Labastide - Le roi de France défend de porter ainsi préjudice à Fortanier.

Fol. 1107 - 1299 - Les de Gourdon vendent à Jacques de Jean pour 5000 livres de bons caorsins les villes, châteaux et lieux de Labastide, Goudou (près Corn), Goudou et Soyris, ainsi que ce qui leur est dû par Pierre Bonafous, damoiseau, seigneur de Lentilhac (vente à réméré) - Bertrand de la Roque, de Labastide, reconnait avoir reçu dudit jacques de Jean, au nom de Fortanier III, une somme que celui-ci lui devait, d'après un arbitrage fait par ce même Jacques de Jean et Galhard de Gourdon, frère de Fortanier. Témoins : Jean Ratier et Gme Bérald, bourgeois de Cahors. Notaire : Jean de Vialoles.

1301. Cette vente ne fut pas approuvée. Comme il s'agissait d'un bien noble et que Jacques de Jean n'était qu'un bourgeois, le sénéchal du Périgord et du Quercy racheta la bastide, fief du roi, et mit la bastide sous la main du roi. Fortanier de Gourdon offrit de payer dans les cinq ans, comme il avait réglé avec Jacques de Jean, mais le sénéchal refusa de rendre le bien mis sous séquestre. Plaintes de Fortanier III. Après enquête, on lui donne droit (Parlement du jeudi après la Trinité 1301). Il est dit que le chevalier n'aurait pas dû vendre la terre, même a réméré, sans la permission du roi.

Fol. 1213 - 1303 - Pour racheter La Bastide Fortanier III puis son fils Bertrand II, avaient dû emprunter. Ce dernier reconnait devoir au chevalier Raoul de Castelnau (du diocèse de Périgueux) une somme de 2000 livres caor. empruntées pour ses besoins et ceux de son épouse Comtor, "pour recouvrir la bastide du Gourdonnais, il avait obligé ce qu'il possédait soit dans Savian [?], biens de sa femme, soit dans les paroisses de Soucirac, St Amarand, Frayssinet et autres lieux. Il faisait donation provisoire de la bastide audit Raoul et lui permettait d'exploiter jusqu'au paiement des 2000 livres tout ce qu'il avait à Labastide, Goudou et Soyris. Raoul de Castelnau donnait une somme de 300 livres ou 600 sous, dont quittance. Témoins : les chevaliers Bertrand de Massaud, Bert. de Goudou, Faydit d'Auriole, le prêtre Et. Vinhes, les damoiseaux Déodat d'Engolême, Et. d'Auriole, Gme de Vassal, etc etc. Pre Maynes notaire.

Fol. 1111 - 1306 - Jacques de Jean paye une créance de Raymond de Lestroa, bourgeois de Gourdon, que celui-ci avait sur un certain nombre de seigneurs ou bourgeois et devient seul créancier. Pour les noms citons : Gme de Vassal, de Vaillac, Amalvin de Felenor, de Goudou, Arnaud de Gramat, de Ginouillac, damoiseau ; Bertrand de la Roque, de Labastide, Pre les Vihnes, de St Chamarand ; Etne Imbert, de S. Projet etc etc. Témoins : Gme d'Engolême, damoiseau, fils de feu Géraud, chevalier., Pre Aubebert, fils de feu G. Audebert etc. Notaire : Jean de Vialoles.

S. de l'I. Fol. 1199 --- 1311 dimanche avant la St Georges

Bertrand II, fils de Fortanier III, vendit la villa de Goudou, son domaine, tout le droit qu'il y avait, à noble Bernard Jourdain, seigneur de l'Isle. Celui-ci réclame l'hommage et serment.

bullet_b.gif (912 octets)Papiers de Larra (1310)

Noble dame Comtore d'Alarac, femme de noble Bertrand de Gourdon, fils de feu Fortanier III, avec la permission de son mari - et noble Fortanier IV, chevalier, frère de Bertrand.

Comme Bertrand avait cédé à discret homme, Me Raymond Ricard, "jurisperite", Déodat d'Engoulême, damoiseau de Gourdon, Gme de Rodolar, de la bastide dudit noble de Gourdon, diverses fasions, forêts dans le territoire de ladite bastide, vulgairement dits bois de Leyme, de le barde et de pech Hugonou, confrontant les terres et pacages de noble Gibert de Thémines, chevalier, appelés del Bolig, les terres de Fontanes, du Temple du Bastit, de Géraud de Fenelon et de Gme Pierre de Goudou, damoiseau, les terres de Barlezot [?] de dame Bertrande de Fenelon et de son fils Bertrand, les terres d'Alamande de la Roque appelées de Garlhes, le fief de Pre de Cazals qui fut de feu Bertrand de Fenelon, damoiseau, le mas de la Godoric, le fief de la maison de Soulomès (Hosp. S-Jean), les bories possédées par Bertrand de Gourdon, appelées de Boutames [?] et de las Lhissas.

Il est question de la borie de Goudou qui confronte avec la terre de Bern. de Roquedure, le chemin qui va de la léproserie de Goudou à la fontaine de Bournac, les jardins ou terre de Bertrand et de Maffre de Goudou.

Témoins : Gme de St Projet, de Saint-Projet, Pons d'Engolême, de Gourdon, Gaillard de Beaumat, de Beaumat, damoiseaux

[lacune dans le texte de Albe]

d'abord à nobles Géraud de Felenor, Maffre et Galhard de Goudou, qui lui rendent l'hommage comme seigneur de Labastide dite de Gourdon - Témoins : Arnaud de Montaigu, Galhard et Vezian de Lézergues, chevaliers - Arn. et Bernard de Cazèles - trois notaires.

Fol. 1201v - à Foulc de Soyris, mêmes témoins.

Fol. 1202v - à nobles Guillaume et Maffre de Goudou, ainsi qu'à Olivier de Gourdon, fils de Bertrand, comme viguiers de ladite bastide, à raison de ladite viguerie, mêmes témoins.

Fol. 1200 - Aux consuls Gme Fabri, Gme Segalar, Bernard d'Eulineuc (?), Me Et. la baychole qui reconnaissent lui devoir le même serment qu'à ses prédécesseurs et tenir de lui le consulat. A son tour, requis par eux, il jure de confirmer leurs privilèges, fors et libertés - Témoins, Foulc de Soyris, Bertrand de Felenor fils d'Arnaud etc - Notaire : Gme de Lafon.

Fol. 1203v - 15 avril 1312. Acte passé à Cahors dans le bureau de Géraud de Sabanac, commissaire délégué par le sénéchal pour s'occuper de la question des dettes de Bertrand II. Il est impossible qu'il puisse s'en tirer sans vendre une bonne partie de son patrimoine. Mais considérant que ce serait une honte que la baronnie de Gourdon fut vendue, il pense qu'on pourrait vendre la bastide gourdonnaise et la villa de Frayssinet. C'est pourquoi ces deux localités sont vendues à Bertrand Jourdain de l'Isle, damoiseau, qui a déjà Goudou, et qui est le plus offrant (La saume de l'Isle met seulement 2000 livres : duarum, sans doute pour duodecim, chiffre de la dette). Témoins : Arnaud de Montaigu, chevalier, Gme de Jean et Bern. de la Molhe, homme de loi, Arnaud Probolène, trésorier du roi ; Rd Arn. de Prayssac, damoiseau, Géraud de Montaigu, recteur de Monjoy, etc. Gér. de Laevarupe, notaire.

Fol. 1174 - 29 mai 1312 - Bertrand II de Gourdon se reconnait débiteur de Pierre de Cornil pour 32 livres environ que Bernard Jourdain promet de payer en trois fois (le chiffre de 32 est-il exact ?). Acte passé chez Me Géraud de Sabanac. Témoins : Amanieu de Montaigu, chevalier - Pre Lombard, notaire de la curie (cour) des appels de Toulouse - Galhard de Gourdon, clerc.

Fol. 1194 - 4 juin 1312 - Sur la demande d'Arnaud de Montaigu, chevalier, Géraud de Sabanac, docteur ès lois, Galhard de Gourdon, oncle de Bertrand II, Bernard Jourdain promet de rendre tout ce qu'il a acheté si on le rembourse dans quatre ans à partir de la Saint-Jean.

Parmi les témoins : Vezians de Sermet, chevalier - Enard de Maistoul, damoiseau - Notaire : Jean de Vialoles.

Fol. 1205v - Jeudi après les octaves de la Toussaint. Dette de Bertrand II à l'égard des enfants de Raoul de Castelnau dont est tuteur Gme de Dome, seigneur d'Objat, damoiseau, dette sur Labastide que ledit Raoul avait eu quelque temps en gage. Bertrand II devra leur payer 500 livres. Bernard Jourdain se porte garant. Témoins : Galhard de Gourdon, archiprêtre de Ginhac, Maffre de Sabanac, Galhard de Baissac, Gme de Redolar, de Labastide - Notaire : Gér. Vinhal, de Martel.

Fol. 1224v - 29 octobre 1316 - Bernard Jourdain - et Arnaud de Cazèles, bourgeois de Cahors - vendent à réméré à Gme de Redolar aîné, bourgeois de Labastide de Gourdon, les villes et lieux de Labastide et Frayssinet, c'est à dire tous les revenus, moyennant 500 livres, pour quatre ans, et Raymond Guiraudon, damoiseau de Gourdon, se fait fort d'obtenir que Redolar rendra le tout quinze jours après Noël si on lui rembourse les 500 livres. Acte fait à Toulouse.

Fol. 1191 - 28 juillet 1320 et 2 mars 1322 - Procès entre Me Raymond de la Roque (de Rupe de Roca) et le sénéchal de Jourdain de l'Isle pour le Gourdonnais, Fortanier de Marinhac, au sujet d'une partie du péage, du fournage et cens divers dans Labastide et Frayssinet que Me Raymond déclarait avoir été donnés à son oncle Bertrand par Fortanier III de Gourdon en 1294 et à lui confirmée par la sentence de 1308, confirmée en 1310. Transaction. Rd de la Roque cède ses droits moyennant 175 livres. Gér. Fabri, notaire. Acte passé à Agen.

Ici finissent les notes tirées de la Saume de l'Isle. Celles qui suivent sont prises surtout aux archives de Saint-Sulpice.

1356 - 27 mai - Convention au sujet de la dot d'Indie, fille de Bernard Jourdain, mariée à noble Jean de Mortemer. Son père lui donne comme douaire pour 3000 florins la terre et baronnie de Labastide.

1385 - (date fausse ou la précédente) - Parchemin. Accord au sujet de la dot d'Indie, fille du seigneur de L'Isle. Elle était de 15000 florins - 3000 devaient être payés avec la seigneurie de Labastide.

1455 - 8 janvier - v. st. - Messire Flotard d'Hébrard de Saint-Sulpice achète de noble Philippa de la Roque, veuve de noble Jean de Mortemer et de son fils Philippe de Mortemer, seigneur de Cohe ou Cohne, la terre, place et baronnie de La Bastide Fortanière avec tout ce qu'elle comportent et tous les droits qu'ils y avaient - Notaire : Géraud de Bramaric. Plus tard, les frères de Mortemer réclamèrent disant que la vente faite pendant leur minorité leur avait été préjudiciable. Raymond d'Hébrard, fils de Flotard, donne 1350 livres pour la plus-value (1493).

En quoi consiste la seigneurie d'après un cahier fait pour Raymond d'Hébrard - résumé :

Toute la seigneurie et juridiction haute moyenne et basse - mère et mixte impère - exercice de toute justice - droit de nommer et révoquer tous officiers de l'administration de cette justice - droits de mettre coutumes comme ses prédécesseurs - péage et leude - fournage un pain sur sept, mais il faut fournir le fournier et le bois - droits sur les pains qu'on porte à Labastide - pour l'exploitation du bois de Leyme : 5 livres payables par les consuls.

Rente due : 10 livres, 12 s. 10 d. - 87 quartons et un peu plus de froment - 10 quartons d'avoine - 331 à 332 gélines, 5 poulets. Chaque habitant doit à la St Michel un quarton d'avoine, 1 géline, 1 manoeuvre ou 12 deniers.

Le château ou réduit de Labastide, environné de fossés, renferme une grosse tour où l'on enferme les prisonniers.

Autres possessions : métairie de Boutanes acquise des frères Bousquet, plusieurs prés en la rivière de Bontanes, à Fontalba, vignes et terres acquises de divers ; moulin à vent sur le chemin de Gourdon, deux moliniers du côté de Maylargues et moulins sur les ruisseaux et rivières de la juridiction - Hôtel et fèves acquis de Pre Alpharic.

Rente de Goudou : 35 sétiers froment ; 14 avoine ; 5 livres - dix gélines et dix manoeuvres - Acquis de Dorde de Bron. ; 108 quartons et 2 boisseaux froment ; 26 q. avoine ; 31 q. seigle ; 2 livres 10 sols ; 25 gél. 10 man.

Pour l'exploitation du bois de Fénelon les consuls doivent 5 sous tournois. Le seigneur a l'usage de ce bois et de celui de Leyme. Pour Bramariques on lui doit 11 livres cire et 1 chevreau.

Les habitants de Goudou sont tenus aux V cas et à faire le guet.

Le lieu de Goudou lui appartient en toute justice, comme La bastide - droit de créer et révoquer des officiers. La grande et haute tour de Goudou, les fossés et maisons adjacents ont été acquis de Mgr de Castelnau (Br) - Diverses acquisitions de terres - métairie de la dame (en marge : la borie del bos).

De la baronnie de la bastide dépend Frayssinet où il a toute seigneurie, le four, le péage, de nombreuses rentes pour partie acquises de Mgr de Boissières.

Hommages rendus par divers seigneurs directs à Flotard d'Hébrard :

1455 - de noble Jean de Redorel, seigneur de Frayssinet.

1457 - de noble Bernard de Gaulejac, seigneur de Puycalvel, acquis de Rd de Castel et de Rd de Vassal.

de noble Raymond de Felenor, seigneur de Nougayrols

de noble Gme de Soyris et au nom de sa femme Orable, fille de Jean de Castel

de noble Guy de Peyronenc, seigneur de St Chamarand

de noble dame Jeanne de Raciols, dame de Vaillac, épouse de noble Jean de Ricard.

Tous ces seigneurs pour ce qu'ils ont dans le ressort de Labastide Fort.

1475 - Dénombrement à Rd d'Hébrard par Hugues Dolm (ou Delom), marchand de Saint-Martin de Vers - de même.

1474 - Achat par Raymond d'Hébrard de Gauselme du Bousquet de diverses posessions parmi lesquelles une maison dans le fort de La Bastide, sur la rue qui conduit à la tour.

1471 - Bail à fief par Rd d'Hébrard du mas de la Guoderia et d'une terre paroisse de Solomès au terroir de la pièce de Murat. Bail fait à Me Antoine Bos, prêtre, d'une maison dans le réduit de la bastide.

1473 - Donation à Me Rd del Bosc, recteyur, du cens dû par lui sur une maison confrontant celle d'Antoine et Amalvin Murat. Bail au prêtre Pierre del Bosc de possessions au repaire (ou dans la rivière) de Loudes, paroisse de Goudou. Dans un autre bail il est question de la rue publique par où l'on va de La Bastide à la Roque Saint-Amadour.

1477-1479 - Procès entre le cr du Bastit d'une part, les consuls de Labastide et le seigneur Raymond d'Hébrard au sujet du terroir de Combescure - Transaction. Pose de bornes.

9 janvier 1474 - Acquisition de Goudou par Rd d'H. Echange entre lui et noble Saure del Port, veuve de noble Etienne de Bron, coseigneur de Goudou, et le fils Dorde de Bron. Il donne la terre de Romiguières, paroisse de Saint-Géry, une borie (de Castanhier) d'une paire de boeufs, 14 sétérées de terre, un pré, un casal de maison dans le fort de Saint-Géry, une rente en blé payable par les habitants - et ils lui cèdent le lieu ou château de Goudou ou partie d'icelui, la justice haute, moyenne et basse, des cens et rentes et droits divers sur les paroisses de Goudou, Montfaucon, Séniergues, Vaillac et Labastide. Ils seront tenus de rendre l'hommage pour leur nouvelle possession à Rd d'Hébrard et à ses successeurs et d'autre part à noble Antoine de Gontaut, coseigneur de Saint-Géry.

17 7bre 1474 - Echange entre le même Raymond et le seigneur Antoine de Castelnau Bretenoux, coseigneur de Goudou. Celui-ci donne sa part du château de Goudou, les cens qu'il perçoit à Goudou et dans les paroisses voisines. Il reçoit des mas situés dans les paroisses de Comiac et de Sousceyrac. Les habitants de Goudou ne se pressaient pas de reconnaître le nouveau seigneur et refusaient de faire la reconnaissance. Procès entre le syndic et noble Antoine d'Hébrard, petit-fils de Raymond. Accord le 16 août 1549 en se basant sur un acte d'inféodation fait le 7 juin 1459 par Antoine de Castelnau. Cens annuel 13 sétiers froment, 14 avoine, etc.

1500 - Gilibert de Soyris se disant "justicier" refusait de rendre à Rd d'Hébrard l'hommage que celui-ci réclamait Soyris étant de la juridiction de Labastide ce que niait Gilibert. En 1596, on faisait un procès au nom des filles de feu Bertrand d'Hébrard pour démontrer que Soyris était bien de la juridiction de Labastide et que M. de Soyris devait l'hommage. Voir extraits du parchemin - procès contre Guilhem de Soyris.

1552 - Antoine d'Hébrard fait ajourner (citer à jour fixe) ses vassaux de Labastide pour lui prêter serment de fidélité et lui rendre l'hommage pour ce qu'ils ont dans la juridiction.

Les seigneurs de Vaillac, Frayssinet, St Chamarand, Puycalvel, Nougayrols, Soyris - noble Jean de Castel - le Commr de Soulomès, l'abbé de Marcilhac - demlle de Basset femme de M. le lieutenant de Gourdon - les Basset de Gourdon, les héritiers de noble Jeanne de Vassal - le licencié Albareil - les Reganhac de Cahors - le sieur Jacques Albareil - le syndic du chapitre de Cahors - le Commr de l'Hopital et chapelle de Labastide - le syndic des prêtres de Labastide et celui de Gouzou - les Roques de la B. - le chapelain de la chapellenie del domio ? - le syndic des prêtres de Montfaucon - celui de Caniac - le recteur de Goudou - les héritiers de feu Comte, de Montfaucon.

Les de Crussol succèdèrent aux Hébrard. l'Etat de 1630 met : le sieur duc d'Uzès en est seigneur. La seigneurie, y compris Goudou, vaut 1200 livres. Le sieur de la Devèze a 100 livres de rentes directes, celui de Soyris 100, la dame de l'Hopital : 50.

1618 - Reconnaissance à messire Emmanuel de Crussol, duc d'Uzès, marquis de Saint-Sulpice, comme ayant droit de noble Antoine de Castelnau - terre à Saint-Hilaire.

1650 - Bail à fief du bois de Felenon par Jacques de Crussol à sept tenanciers, moyennant la rente de 12 quartes froment.

1659 - Le commissaire chargé du recouvrement des biens aliénés par les communautés civiles demande à M. de Crussol 2500 livres pour le bois de Fenelon - refus - appel - paiement de la moitié.

1660 - Procédure contre le juge du marquisat, Pre Lauvie, pour se faire payer le droit de la revente d'une métairie.

1666 - Hommage de Messire Jacques de Crussol (par son procureur l'avocat Gér. Cossanel) pour les terres de la baronnie de Labastide, y compris Frayssinet, Goudou, Soyris. Il est dit baron de Labastide, de Castelnau de Bonafous (en Albigeois), seigneur de Goudou, Caniac, Lentilhac, Artis, Sabadel, Lauzès, Ornhac, marquis de St Sulpice.

1692 - Hommage d'Emmanuel-Charles de Crussol Saint-Sulpice d'Amboise pour terre et seigneurie de Saint-Sulpice, Labastide Fort., Goudou etc.

bullet_b.gif (912 octets)Familles de Goudou, Fenelon, Soyris, etc

1235 - Raymond de Goudou, abbé de Marcilhac.

1299 - Guillaume de Goudou, damoiseau. 1305. Il fait en 1304 un échange avec Gme de Redolar senior.

1241 - G. de Godon condamné pour avoir reçu des hérétiques dans sa maison de Labastide.

1225 - Bertrand de Goudou reçoit reconnaissance pour une terre au Bournat.

1311 - Font hommage à Jourdain de l'Isle. Gme et Maffre de Goudou, damoiseaux, coseigneurs feudataires de Goudou, après la vente faite par Bertrand de Gourdon.

1318 - Bertrande, veuve de Guillaume de Goudou et son fils Galhard de G. font un échange avec les Soyris.

1320 - 1321 - Pétition de Bertrand de Goudou, damoiseau, qui s'est battu en duel avec Astorg de Soyris et a été condamné à 1000 livres par le sénéchal anglais, puis banni du duché de Guyenne. Rappelé, il n'a pas pu rentrer en possession de ses biens qu'on avait vendus. Le roi d'Angleterre confirme l'acte de rappel et lui fait rendre les biens, moyennant satisfaction aux acheteurs.

1328 - Galhard de G. damoiseau - lauzime pour des bien vendus en la paroisse de Soulomès.

1330 - Reconnaissance faite à la fois à ce personnage et à Raymond de Rassiols, représentant les filles de feu Gme de Redolart.

1363 - Testament de Guillemette de Redolart veuve de Maffre de Goudou, chevalier.

1373 - Pierre de Goudou, de Montvalent, habitant à Avignon.

1298 - Astorg et Raymond de Soyris, frères, témoins dans une vente à Gme de Redolart.

1304 - Arnaud de Soyris, chevlier, et sa femme font une donation - Acte passé dans une maison de Labastide qui fut de P. de Soyris, chevalier.

1318 - Echange entre Bertrande de Goudou et son fils Gaillard avec les frères Foulc et Raymond de Soyris.

1320 - Astorg de Soyris, chevalier, tué en duel par le damoiseau Bertrand de Goudou.

1332 - Galhard de Soyris, garde du sceau de Labastide.

1306 - N. de Soyris, fille de Raymond de S., femme de Gme de (Goudou ?), chevalier, vend quelques rentes dans Soulomès et Soyris. Témoins : Foulc et Raymond de Soyris - d'après copie par Galhard de S., notaire.

1320 ? - Reconnaissance, dans Séniergues, à Guérin de Castelnau, damoiseau, seigneur de Gramat, par Géraud et Pierre de Soyris.

1345 - Pierre de Soyris a terre à Saint-Sernin.

1300, 1309 - Foulc de Soyris, procureur du roi en la sénéchausée de Périgord et Quercy. En 1290, le roi d'Angleterre lui avait octroyé la "scribanie" de sa terre quercynoise entre Lot et Dordogne et de Villefranche en Périgord, nonobstant les lettres impétrées pour cela par le clerc Hugues Dages.

1408 - Donation faite par Jeanne de Soyris, veuve de noble Gui de la Bordonie, en faveur de Gibert de Rassiols de tous ses biens.

1443 - Huguette de S. mariée à un Pélegri, seigneur de Laval.

1458 - Bail à fief par Gme de Soyris de la terre de Lafage sur le chemin de St Sauveur. Gme de Soyris, héritier de sa tante Huguette de Soyris, reçoit Lavals, Costeraste, Calès (Salviac).

1550 - Raoul de Soyris, écuyer, sieur de Soyris et de la Garnède.

1562-1567 - Reconnaissance à noble François de Soyris, écuyer, seigneur de Marzes, Lauzerte et Lagarnède (Soulomès).

1667 - Assignation, à la requête de messire Jacques de Crussol, baron de Labastide, à noble Jean-Pierre de Soyris, seigneur de Soyris, et à Jean Pons, bourgeois, acquéreurs, des biens de la seigneurie des de Castel, et à demoiselle Juliette de Fontanges, veuve et héritière de JPr de Loupiac, sieur de la Devèze, pour les obliger à remettre leur dénombrement des anciens fiefs qu'ils ont dans la baronnie.

1772 - Messire Jacques de Saint-Géry, seigneur de Soyris et de Lascabanes, habitant au château de Soyris.

1789 - M. de Lavaur, seigneur de Soyris et de Saint-Géry.

1327 - Raymond de Racials ou Raciols reçoit reconnaissance de biens en la paroisse Saint-Julien (près Séniergues).

1330 - Le même Raymond de R. et Galhard de Goudou, damoiseaux, sont procureurs des filles de feu Gme de Redolart.

Raymond de Rassiols, fils d'autre Raymond, chevalier, donne à fief à Pre de Redolart le terroir du Pesquié.

1345 - Raymond de R., damoiseau, reçoit reconnaissance pour un clos situé derrière l'hôpital de Labastide - Il reçoit ce lieu de Canteperdrix.

Reconnaissance à lui faite par un Felenor, damoiseau du mas de la coste.

1341 - Echange entre noble Bernard de Casnac, chevalier, et Raymond de Rassiols, damoiseau ; le premier donne des terres à Cambonie et à Bramarique, le second des terres à Maylargues.

1347 - Raymond de R. arrente des bien à Goudou, pour leudes pour demoiselle Jeanne d'Apchon ou d'Apchior.

1362 - Raymond de R., chevalier, et Guillaume de Rassiols, mentionnés comme neveu dans le testament de dame Guillemette de Redolart, veuve du chevalier Maffre de Goudou.

1364 - Reconnaissance à Michel de Rassiols, seigneur de Rassiols, et de la Fontade, de biens à Labastide et à Sabadel.

1397 - Autre à Bernard de R. 1399. B. de R. donne à fief un pré au terroir de Franval. 1415 - Aigline de Vassal, veuve de B. de R., coseigneur de Vaillac.

1300 - Noble Géraud de Felenon cède à noble Raymond de F. et à Perette, sa soeur, femme de noble Bernard de F. certaines maisons sises à Goudou - confrontant maison de n. Armaud ou Arnaud de F., chevalier, et maison de feu Bertrand de F..

Reconnaissance, dans Moncany, par Gme de Redolart à noble Bernard de Felenor.

1306 - Amalvin de F., de Goudou, damoiseau.

1313 - Mafre de Goudou s'oblige à faire vendre à noble Géraud de F. par Gme de Redolart une rente vendue par lui à ce Redolart sur biens ès paroisses de Goudou et de Saint-Vezian. Ce Gme de R., cordonnier à Labastide, vend en effet cette rente en 1316.

1311 - Géraud de Felenor hommage à Bertrand Jourdain.

1332 - Raymonde, femme de Raymond de F., chevalier de Goudou, fait donation d'une rente à sa fille Galharde de F..

1335 - 1337 - Pierre de F., damoiseau de Goudou, marié à Pétrone Ichier - Un fils, Raymond de F. 1365.

1365 - Noble Guillaume de F., coseigneur de Goudou, et autre Gme de F., fils naturel de Pre, Noble Raymond de F. achète une rente à n. Gme de Raciols.

1391 - Noble Arnaud de F. achète de noble Arnaud de Pelegri du Vigan, de sa femme Aigline de Bonafous et de leur fils Arnaud, les possessions de ladite dame héritière de Gme de B., son père, dans les paroisses de Lab., Goudou, Soyris, Soulomès. Il est dit cos. de Goudou, s. de Nogayrols.

1456 déc. - Bail à fief par Raymond de Felenor, seigneur de Goudou et de Nogayrols aux frères Roques d'une borie dite de Clop cau, confrontant la terre de Jean Grascamps.

Cependant en 1459, reconnaissance pour cette métairie à noble Etienne de Bron, coseigneur de Goudou.

1504 - Reconnaissance à Rd d'Héb. par Pre de Fenelon de Goudou et par Hugues de Sorbes [?] tant en son nom qu'au nom de Jean Felenon, son cousin, et Catherine de Felenon, sa cousine ; et par Bertrand de Felenon.

bullet_b.gif (912 octets)Seigneurs divers

1332 - Guiraudon. Noble Raymond G., gendre de feu Gme de G. baille à fief une maison près l'hôpital de Labastide. Il avait du bien au terroir de Moncarry (1347).

1341 - Bernard de Casnac, chevalier, échange avec Rd de Rassiols, damoiseau - Il cède terre à Bramariques, reçoit terre à Maylargue.

Famille de Vassal.

1340 - Noble Gme de V., damoiseau, cos. de Vaillac, accense terre au terroir de Cambalome [?] et de Cantegrel, paroisse de Labastide. Avait bien en "la rivière de Soyris".

1415 - Noble Aigline de Vassal, veuve de Bernard de Rassiols, coseigneur de Vaillac.

Famille Laroque

Bertrand de Massaut (1346) reçoit reconnaissance pour pré à Labastide.

Famille Redolart, qui finit par s'allier à la famille de Goudou et à celle de Rassiols.

Pierre de Podio, de Goudou, a biens à Bramarique (1325).

Bernard de Saint-Vezian (1300)

Famille de Ricard de Gourdon - alliée aux Rassiols - Vaillac.

Arnaud de Villars, damoiseau habitant de Goudou reçoit reconnaissance d'Etienne Brunet, de Goujounac 1331.

Gilles de Bessac, seigneur de Meylargues, fait appel d'une sentence du sénéchal en faveur du seigneur de Puycalvel. Elle est confirmée - 30 janvier 1560.

Les Auriole avaient du bien dans Soyris et Goudou.

Le seigneur de Ladevèze. 1630 Famille de Loupiac.

La Dame (supérieure) de l'Hôpital Beaulieu.

Juillet 1642 - Jean de Pomairols, juge au criminel et président du présidial de Rodez, est maintenu par arrêt du Parlement de Toulouse en la possession des terres de Lunegarde et de Labastide.

Les de Castel. XIVè-XVIè siècles. 1459, n. André de Castel, coseigneur de Vaillac, arrente à P. Murat un pré à Bontanes. 1510. Jacques du Castel dans le village de Gisbert, paroisse de Goudou.

1537 - Noble Jean de Castel, de la Bastide.

1572. Achat de pré à Fontalbe par Jean du Castel.

1449 - Reconnaissance à noble Bertrand de Bouziès, comme tuteur de Galhard de Goudou.

1500 - Bail à fief à noble Pierre del bosc d'une métairie en la paroisse de Goudou au terroir de Pouzandes et combe grosse.

1456 - Bail à fief par noble Catherine, veuve de noble André de Castelnau fils de feu Mafre de Castelenau de Fénelon à Pre Mazals de Labastide.

bullet_b.gif (912 octets)Communauté

Presqu'en même temps que la bastide gourdonnaise était fondée, elle recevait sa charte de coutumes - souvent confirmée.

En 1307, transaction entre Bertrand de Gourdon et les habitants au sujet de l'usage et du droit de prendre du bois dans la forêt de Leyme en la paroisse de Goudou.

1457 - 13 déc. - Transaction entre Flotard d'Hébrard et les consuls et habitants de Labastide sur le même sujet. Il est entendu que les habitants paieront 5 livres t. de cens annuel et autant d'acapte à chaque mutation de seigneur.

Celui-ci aura la faculté, ainsi que ses domestiques, de se servir dudit bois et des herbages ; d'y mettre cent animaux (moutons) pourvu qu'ils lui appartiennent en propre et deux paires de boeuf. Si les habitants font une devèze pour leurs boeufs, les bêtes menues du seigneur n'y pourront pas entrer, mais ses boeufs seulement. Ils pourront prendre des gages sur les étrangers qui y feraient du dommage et amener à Labastide les animaux saisis.

Le seigneur pourra user du bois de Leyme pour son four.

Si les habitants travaillaient le bois et le défrichaient, le seigneur aurait la moitié de ce qu'on y sèmerait.

Flotard d'Hébrard, par la même occasion, confirme les privilèges.

Pour les manoeuvres à faire, si l'on veut éviter la corvée, on paiera XII deniers par manoeuvre.

Les officiers seigneuriaux ne pourront exiger plus de 2 sols. t. pour une citation faite dans l'enceinte des croix qui délimitent la juridiction - 4 deniers pour l'exécution des gages - 2 den. si les gages se vendent - 3 sols pour le crieur public.

L'acte renfermait non seulement un bail à ferme du bois de Leyme fait par le procureur Jean de Mortemer mais encore les coutumes accordées par noble Bernard Jourdain, chevalier, comte de l'Isle et par son fils Bernard.

1485 - nov. 20 - Transaction entre Raymond d'Hébrard et les habitants au sujet des limites du bois de Leyme.Il avait acquis les droits d'Etienne de Bron et de Saurette du Port. Les cinq sols qu'on leur payait seront payés à Raymond d'Hébrard.

Il y avait eu le 18 juin 1464 une sentence arbitrale entre les habitants et les susdits de Bron et del port. Arbitres : Flotard d'Hébrard, seigneur de la bastide et Me Pons Comte, curé de Relhiac, au sujet de l'exploitation dudit bois de Leyme. Ils y pourront faire paître leurs boeufs et leurs cochons ; les coseigneurs auront les mêmes droits pour leurs cochons et deux paires de boeufs. Ils ne pourront pas plus que les habitants prendre du bois de fuste sans permission.

7 sept. 1508. Flotard d'Hébrard, abbé de Marcilhac, comme tuteur testamentaire d'Antoine d'Hébrard, son neveu, confirme à Jean Séguy, Pre Dellac, Rd Bousquet, consuls, pour eux et les habitants, les possessions et les fiefs qu'ils tenaient de Raymond d'Hébrard et que maintenant ils tiennent de son petit-fils Antoine en pagésie perpétuelle, moyennant les cens et pensions dus au baron et à ses successeurs, etc.

Les consuls et habitants promettent de payer l'acapte, de tenir leur terre dudit seigneur en pagésie, de les cultiver de leur mieux, de les améliorer, de ne pas les céder à des gens de main-morte et de payer les cens qui ont été réglés.

Sur leur demande, Me Jean Arsimoles, bachelier en droit, juge ordinaire de la baronnie, assis à la façon des anciens à son tribunal, interpose son autorité judiciaire.

Témoins : Etienne de Tayac, moine de Marcilhac, prieur de Saint-André de Laval - Me Antoine Bordes, bachelier en Droit, Gme del Pech, de St Martin de Vers, Arn. Bousquet, notaire de Labastide. Acte rédigé par Jean Rossignol, clerc du lieu de Canhac.

17 fév. 1524 - Transaction entre Antoine d'Hébrard et les habitants, pour terminer un procès relatif à la juridiction et concernant deux habitants, Etne Bastit et Frotard del Fagiat, condamnés par la curie de Labastide, sentence confirmée par le Parlement de Toulouse.

1344 et suiv. - Guerre de Cent ans

1505-1506 - La peste

1568 - Passage de M. de Montluc

1593 - Maisons brûlées par les Huguenots

1592 - Les ligueurs du marquis de Villars.

1788 Cadastre de Goudou.

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