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1882
Naissance le 11 janvier au Mas del Pech, commune
de Lentillac (maintenant appelée Lentillac du Causse), canton
de Lauzès (Lot). Il est le troisième garçon d'une famille de
petits cultivateurs. Le père, Martin, s'occupe surtout
d'exploitation forestière. Le fils ainé, Henri, est né en 1874
; puis Edouard en 1878. Il y aura une petite sur, Bernadette, en
1885. Amédée est baptisé à l'église de Lentillac le 12
janvier. |
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1888
Le jeune Amédée fréquente l'école communale de Lentillac, als
Mases (Les Mazes; en occitan mas veut dire hameau).
Près de l'école se trouve lo tombèl dels gigants, grande
pèira levada (dolmen) bien conservée et chargée de
légendes. Les enfants y mangent et s'y amusent. Croyant
renouveler un rite ancien, ils s'allongent sur la table et
se font périodiquement "égorger" par un camarade
préposé au rôle de "druide" et muni d'un couteau...
en bois. |
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1893
En septembre, Amédée effectue son premier pélerinage à
Rocamadour avec sa famille. Le trajet se fait à pied (45 km
aller). Il exprime le souhait de devenir prêtre. |
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1894
De mars à novembre, il continue les études chez les Chers
Frères de Gramat. Il en est chassé par une épidémie. |
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1895
Il étudie le latin pendant quelques mois auprès de
l'abbé Cros, curé de Lentillac.
Le 14 octobre il entre en 7°
au Petit Séminaire de Montfaucon (au Nord de Labastide Murat,
Lot). |
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Edmond
Albe
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1897
Elève de sixième, Amédée
tient un journal où il a écrit sur la première page :
"Cavernes à visiter pendant les vacances de 1897 dans les
environs de Lentillac : grotte-cuzoul de Marcenac, grotte de
Clary, grotte de Barthélémy, etc..." ("cuzoul"
est un mot occitan qui s'écrit cusol et signifie grotte).
Le chanoine Edmond Albe
(1861-1926), très bon spéléologue, est son professeur
d'Histoire. Il initie certains élèves à la spéléologie.
Découverte de la revue Spelunca. |
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1902
Conseil de révision : il est
reconnu « bon pour le service », dispensé en tant
qu'élève ecclésiastique. Il n'effectuera donc qu'un an au lieu
de trois. On note qu'il mesure 1,64 m. |
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1903
Le 12 octobre il entre au Grand
Séminaire, à Cahors. Le 14 novembre début du Service Militaire,
à la caserne du 7° de ligne à Cahors. |
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1904
Le 18 septembre, fin du Service
Militaire. Le 6 octobre, retour au Grand Séminaire. |
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1905
Le 29 juin, c'est la
cérémonie de la première tonsure. Désormais le séminariste
portera la soutane.
En décembre, à Paris, vote
de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat . |
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1906
En décembre, les élèves
du petit séminaire de Montfaucon sont expulsés. |
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1907
Fermeture du petit
séminaire de Montfaucon. Le petit séminaire est transféré à
Gourdon.
Le 17 décembre, Amédée
Lemozi est ordonné sous-diacre. |
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1908
Le 14 mars, il est ordonné
diacre. Le 29 juin, il est ordonné prêtre à Cahors par
Monseigneur Laurans.
A partir du 11 juillet, à
Caniac, il assiste l'abbé Ferrié, victime d'un accident. A
partir du 6 octobre, il est maître d'étude au petit séminaire,
à Gourdon. |
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1909
A partir du 13 août, il est
vicaire à Rocamadour (Lot) où il est logé dans une petite
chambre du château.
Travaux d'Histoire Naturelle
dans le val d'Alzou (naturalisation d'oiseaux, etc ;
collection qui sera distribuée aux habitants de Rocamadour en
1914). |
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1910
A l'automne, il découvre une
publication d'Armand Viré, préhistorien de Lacave :
"Fouilles de M.André Niederlender dans les dolmens et
tumulus de la gare de Rocamadour". André Niederlender a
dix-huit ans. Cette lecture détermine l'abbé à entreprendre
lui-même des recherches et à étudier la Préhistoire. Il se
procure le manuel de Joseph Déchelette, "monument" en
quatre volumes publié en 1908, et fait la connaissance d'Armand
Viré (1869-1926) et André Niederlender (1890-1959). Il
effecue ses premières fouilles, aidé par des enfants de la
paroisse. |
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1911,
1912, 1913
Fouilles archéologiques et
explorations sur le territoire de la commune de Rocamadour :
plateau, vallées de l'Alzou, de l'Ouysse ; nombreux tumuli,
dolmens, grottes, abris, oppida (cités gauloise fortifiées). Le
produit des fouilles est le début d'une collection que l'abbé
conserve dans sa chambre, au château de Rocamadour. La religieuse
qui entretient la chambre est épouvantée par la présence de
"squelettes" ! |
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1914
Le 18 juin, découverte de
l'abri sous roche de Murat (commune de Rocamadour, Lot), datant du
Magdalénien final et offrant une épaisseur de gisement de plus
de six mètres. Sur le même site se trouve une petite grotte avec
traces de peintures et gravures. Début des fouilles de cet abri,
découverte d'un art mobilier très abondant (gravures sur os et
galets calcaires) .
Interrompues par la guerre,
les fouilles de l'abri de Murat furent terminées le 20 mars 1939.
Le compte rendu et la classification des objets et dessins
furent commencés en mars 1931 et terminés en 1948 (en 1950
l'abbé Lemozi mentionne un compte rendu de 539 pages et 1100
figures «encore à l'état manuscrit»). |
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1914-1918
Au mois d'août, l'abbé est
mobilisé à Toulouse comme brancardier. Il est rapidement envoyé
à Senuc dans les Ardennes où il est immédiatement victime d'une
péricardite à la suite de marches forcées. Evacué à Troyes
puis à Toulouse, il bénéficie d'un congé et retrouve
Rocamadour de mai à septembre 1915. Fouilles ponctuelles à
l'abri Murat à cette occasion. Son père décède à Cahors en
1915.
A Marmande il est infirmier
auprès de malades contagieux et contracte la scarlatine; nouveau
congé à Rocamadour.
Il reste infirmier pendant deux
ans à la Poudrière à Toulouse. Il travaille dix heures par jour
et fait les trois-huit. «En réalité, j'ai été
prêtre-ouvrier pendant deux ans».
Recherches et fouilles à
Moissac et environs (Tarn et Garonne), Marmande (Lot et Garonne),
La Réole (Gironde), Toulouse et environs (Haute Garonne). |
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1919
L'abbé Lemozi est démobilisé
le 11 mars.
Le 23 mai, à l'abri de Murat
(Rocamadour) il découvre la présence de gravures sur les parois.
Il s'agit de la première découverte de ce type faite
en Quercy : de l'art pariétal associé à de l'art mobilier
(gravures sur os et galets calcaires).
Il est nommé curé de
Cabrerets. Armand Viré et le chanoine Albe, pressentant les
potentialités archéologiques de cette localité, seraient
intervenus en haut lieu pour y faire muter l'abbé !
Son installation officielle est
effectuée le 12 octobre par l'abbé Delsahut, curé-doyen de
Lauzès.
Sa mère vient s'installer avec
lui à Cabrerets. Elle soccupe du presbytère et lui sert de
gouvernante.
A partir de cette date et
jusqu'à son départ du village en 1969, l'abbé effectue des
recherches et fouilles archéologiques suivies à Cabrerets et au
confluent Lot-Célé. Il initie les enfants de Cabrerets à
l'archéologie. |
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1920
Première incursion dans
le réseau supérieur de la grotte du Pech Merle, à la suite
d'enfants de Cabrerets.
Découverte, avec André Niederlender
des peintures pariétales de la grotte des Merveilles, à
Rocamadour (Lot).
Découverte des peintures et
gravures de la grotte Marcenac, sur le Pech Merle (Cabrerets).
Découverte des gravures de la
grotte de Ste Eulalie (vallée du Célé), où il effectuera des
fouilles jusqu'en 1935.
Découverte des peintures et
gravures de la grotte du Cantal, à Cabrerets. |
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1922
Au mois d'août, à la suite
d'André David, l'abbé explore le réseau supérieur de la grotte
du Pech Merle (Cabrerets, Lot).
En septembre, André David
(1906-1977) et Henri Dutertre (1907-1979) découvrent le
réseau inférieur et les peintures préhistoriques de la grotte
du Pech Merle. L'abbé Lemozi entreprend aussitôt leur
étude. Dans des conditions d'accès particulièrement difficiles,
il mène à bien ce travail en un an environ, aidé tout
particulièrement par André David.
Le 2 décembre, à Cahors, il
prononce une conférence sur la Préhistoire en Quercy qui
inaugure les fêtes du 50° anniversaire de la fondation de la
"Société des Etudes du Lot". |
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1923
L'abbé Lemozi est nommé
membre correspondant du Ministère des Beaux-Arts (plus tard : du
Ministère de l'Education Nationale), commission des monuments
historiques, section préhistorique. |
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1922,
1923, 1924
Il dirige les travaux du Pech
Merle : relevé du plan de la cavité, percement du puits
d'accès, aménagements de la grotte pour les visites,
construction de la route d'accès au site. Tout cela est effectué
grâce au mécénat de M.Jean Lebaudy et Melle de
Gouvion Saint Cyr.
La grotte du Pech Merle,
que l'abbé Lemozi désigne toujours par l'expression
"grotte-temple" est ouverte au public en juillet 1924. |
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1929
L'abbé Lemozi publie l'ouvrage
"La grotte temple du Pech Merle, un nouveau sanctuaire
préhistorique", chez Picard à Paris, avec le soutien
financier de M.Jean Lebaudy et Melle de Gouvion Saint
Cyr.
Début des travaux de
restauration, financés par Jean Lebaudy, d'une "vieille
et belle maison, autrefois propriété du château, située près
de l'église" en vue de l'ouverture d'un musée de
Préhistoire. Il s'agit d'une ancienne remise du château de
Gontaud, dont les premières constructions remonteraient à la fin
du XIV° siècle. Dans le même temps, construction d'une
"Maison d'uvres". |
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1930
A la demande de l'Alliance
Française ("association fondée par J.Cambon, en
Algérie, pour l'extension de la langue française à l'etranger"),
Amédée Lemozi effectue du 11 au 29 janvier un séjour en Grande
Bretagne.
Il s'agit d'une tournée de
onze conférences dans lesquelles l'abbé expose ses recherches et
présente la grotte du Pech Merle et ses peintures pariétales.
Des panneaux en grandeur naturelle reproduisent les peintures
préhistoriques.
Les conférences ont lieu
successivement à Londres, Portsmouth, Derby, Southampton,
Reading, Leicester, Blackpool, Newport, Cardiff, Bristol, Oxford.
Suite des travaux de
restauration du bâtiment du futur musée. |
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1931
Il publie un carnet de 15
cartes postales détachables, destiné aux visiteurs de la grotte
et intitulé "Grotte-Temple du Pech Merle"
(photographies d'ensemble de la grotte, photographies et relevés
de panneaux de peintures sont précédés par une introduction de
quelques pages qui résume son livre de 1929). |
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1931,
1932
Mise en place des premières
vitrines dans le musée. |
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1932
L'abbé Lemozi participe à une
conférence radiophonique depuis le fond de la grotte du Pech
Merle. |
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1933
Installation au musée des
objets de sa collection de Préhistoire.
L'abbé Lemozi devient
curé-doyen. Le doyenné est une subdivision administrative dans
la religion catholique qui correspond à peu près au canton. Le
curé-doyen dispose en principe dune autorité sur les prêtres
du canton. En pratique et à cette époque, cela consistait
essentiellement à organiser des réunions dinformation et de
concertation avec les autres prêtres.
Publication d'une revue
paroissiale mensuelle : "Le petit nouvelliste de
Cabrerets-les-grottes (Lot) et du Canton de Lauzès". Outre
la relation des évènements d'actualité et de la vie religieuse
locale, l'abbé Lemozi y publie des articles scientifiques sur ses
découvertes archéologiques. Le n°1 parait en mars 1933. En
1934, l'abonnement annuel est de 7 francs et le numéro
coûte 0,50 francs. "Vente au profit des uvres de
bienfaisance". La parution se poursuit jusqu'en 1939. |
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1934
Le musée et la "Maison
d'oeuvres" sont inaugurés le 27 août, en présence de
Monseigneur l'evêque de Cahors.
La "Maison d'oeuvres"
est une maison familiale et ménagère où les jeunes filles de la
région viennent trouver un enseignement ménager, aident les
malades à domicile et accueillent et renseignent les visiteurs du
Musée. |
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1935
L'abbé Lemozi est nommé
"chanoine honoraire".
La maman de labbé est
âgée et fatiguée ; elle ne peut plus assurer lentretien
du presbytère. Il faut dire que M.le curé de Cabrerets reçoit
beaucoup : des préhistoriens et personnalités diverses,
attirés par la grotte. Certains jours le presbytère prend des
allures de restaurant. Marie Louise Delon, une veuve de
guerre qui depuis de nombreuses années soccupe de léglise,
de lentretien du linge liturgique et enseigne le catéchisme
aux plus petits, devient sa gouvernante. |
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1936
Collaboration importante au
Congrès national de Préhistoire de Toulouse-Foix. |
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1938
A la fin du mois de novembre,
décès de sa mère à lâge de 87 ans, à Cabrerets. |
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1942,
1943
Aménagement du château de
Gontaud, par Jean Lebaudy et Melle Georgina Murat,
puis transfert des collections du musée. Le château de Cabrerets
devient "musée régional" et accueille dans un cadre
magnifique les objets préhistoriques découverts par le chanoine
Lemozi. André Niederlender y dépose ses collections en
1943, Armand Viré en fera de même en 1945, puis le docteur
Cadiergues (1867-1960) en 1946. André Niederlender fait
office de conservateur du musée. |
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1946
Création au château d'une
"importante bibliothèque scientifique, à la disposition des
spécialistes et des chercheurs". Le premier fonds est
alimenté par la bibliothèque personnelle de l'abbé Lemozi.
Création d'une "Société
du Musée" le 26 juillet. |
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1949
Le 2 décembre, André David
découvre de nouvelles galeries dans la grotte
du Pech Merle : le réseau du Combel. L'abbé Lemozi
entreprend aussitôt l'étude des riches peintures de cette partie
de la grotte. |
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1950
Exposition au Musée du
château de dessins reproduisant les peintures pariétales du
Combel du Pech Merle.
Le 22 mai, le Musée de
Cabrerets accueille les membres du Congrès des Sociétés
académiques et savantes (Toulouse et Bordeaux) qui se tient à
Cahors. |
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1951
En février, le chanoine
Amédée Lemozi est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur, sur
le rapport du Ministre de l'Education Nationale, en qualité de
"Préhistorien, membre de la Société des Etudes
Littéraires Scientifiques et Artistiques du Lot". La
remise est effectuée à Rocamadour le 6 juin par l'abbé Marty,
curé de Cambes. On note la présence à cette cérémonie de son
frère Henri, de ses amis archéologues André Niederlender
et Raymond Lacam, d'amis et voisins de Cabrerets et des
environs. |
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1954,
1955
L'abbé Lemozi organise la
construction d'un oratoire dédié à la Vierge Marie, "Notre
Dame de Cabrerets, patronne des voyageurs", à la sortie du
village, au pied de la route qui conduit à la grotte du Pech
Merle. L'inauguration officielle aura lieu en 1960. |
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1962
Le 21 octobre, l'abbé
Lemozi célèbre sa dernière messe à Cabrerets, en tant que
curé de la paroisse. Il se retire le 22 octobre au
"Foyer Pierre Bonhomme" de Gramat (Lot). |
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1963
En juillet, labbé Lemozi
revient sinstaller à Cabrerets. Il loge désormais à la
"Maison d'uvres". |
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L'abbé poursuit
ses recherches archéologiques. Se faisant conduire en automobile,
il effectue des excursions-pélerinages dans la région proche. Il
visite beaucoup ses anciens paroissiens de Cabrerets et ne manque
pas de s'arrêter à Lentillac, son village natal. |
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1964
Jean Lebaudy vend le château
qui abrite le musée. L'abbé Lemozi fait don de ses collections
à la commune de Cabrerets. La municipalité s'engage à
construire un bâtiment pour les accueillir et les présenter au
public (le Musée "Amédée Lemozi", Musée
de Préhistoire départementale du Lot et Musée de site
associé à la grotte, a été effectivement édifié au
Pech Merle. Il est ouvert depuis 1981). |
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1965
Au mois de mai, le chanoine
Lemozi est nommé Officier de l'Ordre National du Mérite, en
qualité de «curé, doyen de la Société Préhistorique de
France». La remise a lieu le 20 juin. |
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1969
Il se retire définitivement au
foyer Pierre Bonhomme, à Gramat (Lot). |
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1970
Le 15 juin, le chanoine Lemozi
décède au foyer Pierre Bonhomme de Gramat. Il a 88 ans passés.
Il est enterré dans le
cimetière de Cabrerets le 17 juin, en présence de l'évêque de
Cahors, Monseigneur Bréheret. |
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